Bonjour Tiphaine

J’ai d’abord parcouru ton livre et puis je l’ai lu, j’ai relu et relu certains textes.

Attention je ne suis pas critique littéraire, je donne mes impressions en fonction des émotions et sentiments que j’ai pu percevoir dans tes mots.

J’aime ta manière de t’affranchir des dogmes judéo-chrétien qu’on nous a inculqués depuis notre enfance, ou l’amour ne peut se terminer que par « ils vécurent longtemps et eurent beaucoup d’enfant » pour toi l’amour est une fusion complète de deux ètres qui s’aiment l’espace d’une passion brulante en s’affranchissant de tout leur environnement, je me trompe ?. Plus de tabou, rien qu’une liberté totale de deux personnes qui vivent leur sensibilité à fleur de peau pour une union (réunion) , une fusion et cette manière de voir la vie, j’aime.

Tu es courageuse parce que « tu te mets à poil » sans retenue avec, je pense, une attitude du genre « je suis comme ça, je pense comme ça et je vous emmerde, c’est moi qui ai raison et pas vous », ça aussi j’aime.

Maintenant en petite réflexion, l’ètre humain, pour un équilibre de la société se doit de construire, d’abord sa vie stable, son environnement en respectant certaines valeurs morales de respect, de tolérance et de curiosité vis-à-vis de « l’inconnu » ; Il se doit de batir sa vie, et cette construction peut difficilement se réaliser par des passions successives, aussi belles et intenses soit-elles parce que dans sa nature même il cherche la stabilité. D’accord, mais stabilité veut dire de s’arréter sur une personne avec laquelle il a de nombreux points communs. Donc il y a vie commune, enfants etc etc et plof on retombe dans le schéma « ils vécurent longtemps et eurent beaucoup d’enfants » pas parce qu’on nous l’a imposé mais parce que c’est le piège dans lequel tout le monde tombe. Et après ; après 20 ans de vie commune, qu’en est-il de la passion du début ?

Quand on a caressé un corps des milliers de fois qu’on connait son compagnon comme sa poche, qu’on en a accepté les défauts, il y a une autre construction à entreprendre mais qui est bien loin des idéaux de passions du début.

Et celui ou celle qui cherche à faire perdurer cette flamme passionnelle risque d’ètre très déçu (e) (voir les hommes et femmes sérieux qui en ont marre et vont chercher ailleurs cette passion qu’ils ont perdus) le conjoint n’étant pas toujours en phase avec l’idéaliste que nous sommes.

Tu vois j’ai dit idéaliste, pas utopiste.

J’ai aussi aimé le texte en page 64

Bravo

Bises

didier

Un belle critique

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